Les relations entre la junte malienne et la compagnie canadienne Barrick Gold se tendent alors que les autorités au pouvoir depuis 2020 insistent pour renégocier les termes d’exploitation minière en faveur d’une plus grande souveraineté nationale. Accusant Barrick Gold de ne pas respecter ses engagements, le gouvernement malien avertit des « risques pour la continuité de l’exploitation », visant notamment les conditions de responsabilité sociale et de régulation des changes.
Parallèlement, le Mali a nationalisé la mine d’or de Yatela, détenue précédemment par AngloGold Ashanti et Iamgold. La mine, désormais sous le contrôle de la Société de recherche et d’exploitation des ressources minérales du Mali (Sorem), reflète la volonté des autorités de reprendre en main l’exploitation aurifère et de redistribuer plus équitablement les bénéfices pour le pays.