Dans le sud du Mali, un poste de sécurité militaire a été attaqué par des hommes armés, dans un contexte d’intensification des offensives contre les positions des forces armées maliennes.
L’attaque a été menée par des dizaines de « jihadistes », selon des sources locales, non confirmées par les sources militaires. « Nous déplorons malheureusement la perte de cinq hommes et près de dix blessés. Un véhicule (militaire) a été incendié » lors de cette attaque à Mahou, dans la région de Sikasso, dans le sud du Mali, a indiqué une source militaire.
Les assaillants ont été repoussés par les soldats après avoir subi des « pertes considérables » en hommes et « abandonné des armements et des munitions. La situation est sous contrôle », a précisé la même source.
L’attaque à Mahou survient après celle menée, dimanche 1er juin, contre le camp de Boulkessi, l’un des principaux de l’armée, dans le centre du Mali. Elle avait fait « 30 morts » et des soldats sont « portés disparus », selon une source sécuritaire. Deux autres sources militaire et locale ont indiqué un bilan plus élevé.
Lundi, un autre camp de l’armée malienne a été attaqué à Tombouctou (nord) par des « terroristes ». L’état-major malien a indiqué y avoir « déjoué une tentative d’infiltration » et avoir « neutralisé » une douzaine d’assaillants, sans préciser s’il y avait d’autres victimes.
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