Patrice Ripert, 73 ans, ancien militaire français, a échappé à une condamnation après avoir été accusé d’insultes envers le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye. L’incident, survenu à Ouakam dans un point de transfert d’argent, a suscité une vive controverse.
D’après le témoignage du gendarme Alarba Baldé, Ripert aurait qualifié le président de “déséquilibré”, critiquant sa décision de rapatrier les troupes françaises. Parlant couramment le wolof, Ripert a nié les accusations, affirmant qu’il avait simplement déclaré que le président “déconnait”, avant de s’excuser immédiatement.
Lors du procès devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, le procureur a reconnu que les faits semblaient établis, mais a plaidé pour une logique d’apaisement, soulignant les excuses présentées par Ripert.
L’avocat de la défense, Me Souleymane Soumaré, a insisté sur l’attachement de son client au Sénégal. Ripert, bien intégré dans la société sénégalaise, aurait affirmé avec émotion : “Diomaye est mon président”, et montré des photos du président et d’Ousmane Sonko collées sur sa moto.
Finalement, le tribunal a décidé de relaxer Patrice Ripert au bénéfice du doute, concluant cet épisode sur une note d’apaisement, tout en rappelant l’importance du respect envers les institutions nationales.