La Société des mines de l’Aïr (SOMAÏR) au Niger, en partenariat avec le groupe français Orano, conteste la décision unilatérale d’Orano de suspendre la production d’uranium à compter du 31 octobre 2024, et qualifie cette action de non-transparente et contraire aux accords de gouvernance établis entre les deux actionnaires.
Orano justifie sa décision par l’impossibilité d’exporter le concentré d’uranium en raison de la fermeture des frontières avec le Bénin et du manque de réponse des autorités nigériennes à des propositions alternatives d’exportation. En parallèle, le Niger avait retiré en juin dernier à Orano son permis d’exploitation sur le site d’Imouraren, l’un des plus grands gisements mondiaux d’uranium.