L’opération de départ, initiée le 10 décembre, s’est déroulée sur deux mois, mettant fin à une présence militaire française centenaire.
Cette décision découle de la résiliation par le Tchad des accords de coopération militaire de 1978, révisés en 2019, que le président Déby a qualifiés d’obsolètes le 1er décembre dernier.
« Nous ne rompons pas nos relations avec la France », a cependant précisé le chef d’État tchadien, soulignant que cette rupture concerne uniquement la coopération militaire.
Vers une armée tchadienne plus autonome
Le président Déby a affirmé la volonté du Tchad de renforcer ses capacités militaires et de développer une armée plus forte, mieux équipée et capable de faire face aux menaces sécuritaires de manière autonome.
Un nouveau recul de l’influence militaire française
Ce retrait du Tchad constitue un nouveau revers pour l’influence militaire française en Afrique, après les départs successifs du Mali, du Burkina Faso et du Niger.