Ce qui devait être une célébration sportive à N’Zérékoré s’est transformé en tragédie nationale. Lors de la finale d’un tournoi de football portant le nom du général Mamadi Doumbouya, un mouvement de foule mortel a coûté la vie à au moins 56 personnes.
La Guinée observe trois jours de deuil national à partir de mardi, après la mort d’au moins 56 personnes dans un mouvement de foule lors de la finale d’un tournoi de football à N’Zérékoré, dimanche 1er décembre.
Le drapeau national sera mis en berne, a annoncé le Premier ministre Amadou Oury Bah depuis la ville endeuillée, où il a été dépêché par le général Mamadi Doumbouya.
Ce drame, déclenché par une contestation des décisions arbitrales, a rapidement dégénéré. Des jets de pierres, suivis de tirs de gaz lacrymogènes par les forces de sécurité, ont provoqué une panique généralisée dans un stade vétuste et surpeuplé.
L’opposition accuse le gouvernement d’être « directement responsable », pointant du doigt l’organisation du tournoi à l’effigie de Doumbouya et l’absence de mesures de sécurité adéquates.