L’opposition Bissau-guinéenne menace de paralyser le pays, alors que le mandat du Président Bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo arrive à expiration.
Alors que la Cour suprême de justice a statué que le mandat se prolongerait jusqu’au 4 septembre, l’opposition estime que le mandat présidentiel s’achève ce jeudi.
Dans un communiqué publié mardi, la coalition PAI Terra Ranka, dirigée par l’ancien parti au pouvoir, le PAIGC, et la coalition Cabaz Garandi, ont déclaré : « Nous allons paralyser complètement le pays le 27 février… Bissau sera une ville morte. »
Cette déclaration reflète la frustration croissante des leaders de l’opposition face au calendrier électoral.
Le gouvernement a également reporté sine die les élections parlementaires prévues pour novembre 2024, invoquant des difficultés techniques et financières, compliquant encore davantage la situation électorale.
Dimanche, le chef de l’Etat Embalo , en ce moment à Moscou, a annoncé que les élections présidentielles et législatives se tiendraient le 30 novembre, suscitant des inquiétudes quant à d’éventuels troubles dans un pays ayant un historique de coups d’État militaires.