Profitant du retrait de la France, la Turquie et le Maroc multiplient les initiatives en direction du Sahel, qui cherche à diversifier ses partenaires.
Alors que Moscou s’impose comme le principal allié des régimes militaires sahéliens, Ankara fait montre d’une politique « opportuniste » qui « tente de se positionner comme une alternative aux Européens et à la Russie ».
Les drones de combat livrés par la Turquie sont devenus des pièces maîtresses des dispositifs des armées du Mali et du Burkina Faso, engagées dans un conflit asymétrique.
Le Maroc, de son côté, met « ses infrastructures routières, portuaires et ferroviaires » à la disposition du Mali, du Burkina, du Niger et du Tchad, pays enclavés.